Ce conseil d’une hôtesse de l’air pourrait vous servir lors de votre prochain vol

Jane Hawkes, ancienne hôtesse de l’air, révèle une astuce toute simple pour passer de « surchargé.e » à « privilégié.e » au moment d’embarquer dans l’avion.

Nous avons déjà tous vécu cette situation : l’épreuve du placement dans l’avion. En attendant de rejoindre notre siège depuis le couloir étroit de l’avion et entre les autres passagers ; nous nous retrouvons avec le passeport et le téléphone dans une main, le sac de voyage dans l’autre et notre valise entre les jambes. Arrivé.e à notre place, il ne nous reste plus que 30 secondes pour nous installer. Tandis qu’il faut trouver comment placer sa valise (parfois encombrante) dans le compartiment à bagages, des personnes patientent. Derrière nous résonne alors quelques « pardon», « il est à vous ce sac ? », « souhaitez-vous de l’aide ? », « excusez-moi, ma place est juste ici », « attendez, je me lève ». Un brouhaha permanent qui, une fois assis.e, a déjà épuisé notre journée.

Le « counterintuitive move » ou comment éviter le stress

La règle, en avion : l’anticipation. En arrivant avec trois à une heure d’avance pour prendre le temps de passer la sécurité ou opter pour le « last minute », chacun a sa propre organisation. Pourtant, tous ont une habitude commune : vouloir embarquer en premier. Comme un réflexe, finalement, presque personne se bat pour monter en dernier. Et si la bonne anticipation était en fait le « counterintuitive move », le « geste contre-intuitif » ?

« Montez en dernier dans l’avion ! »

Recommande une ancienne hôtesse de l’air dans une interview accordée à l’Express.co.uk. Après tout, pourquoi se précipiter ? « Votre siège est réservé, il n’attend que vous ». Alors, changeons la tendance et patientons sagement.

Monter en dernier dans l’avion : la voie royale

Le grand avantage lorsqu’on monte en dernier dans l’avion est qu’il ne nous reste plus qu’à « se diriger à sa guise vers son siège », dans le calme le plus complet, loin de l’agitation et des bousculades. Sans compter qu’« embarquer plus tard signifie passer moins de temps assis dans un espace limité pour les jambes (rappelons-le), souvent étriquées dans les sièges ». En somme, on prend le temps de s’installer et évite les péripéties à peine le voyage commencé.

La possibilité de changer son siège

Avec un couloir vide et des passagers enfin assis, les hôtes et hôtesses de l’air sont bien plus disponibles pour nous assister que s’ils devaient gérer l’emplacement de plusieurs personnes à la fois. Résultat, « si l'avion n'est pas complet et que l’un des sièges vide semble mieux vous convenir, il vous sera possible de demander à l’échanger ». D’autant plus que, ayant le temps, les hôtesses pourront même s’occuper du rangement des bagages à notre place.

Un moins bon rangement des bagages certes, qui comporte ses avantages

Initialement, ce qui motive à monter en premier dans l’avion, est la garantie de trouver un bon rangement pour sa valise. En arrivant en dernier, il pourrait ne plus y avoir de place pour la nôtre (une situation toutefois peu probable, puisque chaque compartiment de rangement est prévu pour le même nombre de passagers dans l’avion). Toutefois, si ce scénario se présente, « votre bagage vous sera gratuitement placé en soute ». À moins que vous n'ayez une escale de prévue entre deux vols (auquel cas récupérer un bagage en soute ne sera pas la solution de rapidité), la prochaine fois que vous prendrez l’avion, prenez aussi le temps.

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