J’ai arrêté les sodas et voici mon bilan

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Cela fait maintenant quatre ans que je ne bois plus de soda. Alors que j’en consommais jusqu’à un litre quotidien, du jour au lendemain : le déclic.

Si on m’avait dit un jour que je finirai par ne plus aimer les sodas, je ne l’aurais pas cru. Comment en suis-je arrivée là ? Tout a démarré pendant le confinement, à cette période, les habitudes de ma famille avec qui je vivais ont changé. Plus de soda, seulement de l’eau. Résultat, le jour où je me suis dit : « Et si je buvais un soda ? Cela fait longtemps », j’ai très vite déchanté. 

Extrêmement sucré, arrière-goût chimique, presque pâteux en bouche… Un choc, comme si je buvais cette boisson pour la première fois. J’ai tout de suite reposé mon verre. J’étais désormais tellement habituée à ne boire plus que des boissons naturelles (infusion, orange pressée, eau…) que j’en ai été troublée : un « voile » s’était levé.

“Aussi étrange que cela puisse paraître, les sodas ne m’ont pas manqué.”


J’ai redécouvert le goût du vrai

En termes de boissons, lorsqu’on a plus que de l’eau à la maison, on fait place aux thés, infusions, eau citronnée, voire café. Au bout de quelques mois, mon palais s’est très vite habitué à s’en « contenter ». À tel point que depuis, je détecte et ne supporte plus l’excès de sucre dans les sodas et toute autre boisson. Aujourd’hui, boire un soda rime avec siroter un « concentré chimique de sucre ». 

Une sensation qui m’aura naturellement fidélisée aux boissons artisanales. En prenant conscience de cet « arrière-goût » chimique des sodas, je me suis mise à l’identifier dans n’importe quelle autre boisson industrielle. À commencer par les jus de fruits modifiés qui ne sont pas 100% pur fruits, et dans lesquels je détecte la présence d’un goût presque amer. Depuis, je ne bois plus que des fruits pressés. 

L’eau, ma nouvelle amie

Désormais, ce ne sont plus des canettes de sodas qui accompagnent ma journée mais de l’eau. Un changement plus que bénéfique, puisque l’eau, en plus d’hydrater, améliorer le transit, réduit les sensations de ballonnement et maintient en forme.

Je m’endors beacoup plus vite

La première chose qui m’a marqué a été mon  temps d’endormissement. En arrêtant les sodas, je suis passée d’une heure pour m’endormir à 15 minutes maximum. J’avais pour habitude de boire du soda même après le dîner. Un boost d’énergie provoqué par le sucre, voire la présence de caféine dans certaines boissons (comme le cola), alors qu’il était temps d’aller se coucher. En cessant cet apport en fin de journée, j’ai tout de suite remarqué un endormissement plus rapide, moins agité, puisque mon cerveau n’était plus « en ébullition ». 

Arrêter le soda a régulé ma faim

Sur cette période de trois mois où l’occasion de boire du soda ne se présentait pas, cela ne m’a pas manqué. Avec du recul, je suis convaincue que cela est dû aux effets bénéfiques provoqués sur mon corps. Le premier facteur ? La régulation de ma glycémie. Les sodas sont souvent riches en sucres ajoutés (jusqu’à 11g de sucre pour 100g de soda*), ce qui provoque une augmentation rapide du taux de sucre dans le sang après leur consommation. En arrêtant de boire du soda, on réduit l'apport de sucre, on stabilise la glycémie et surtout, on dit adieu aux fringales ! Je grignotais très souvent, surtout à l’adolescence, époque où les sodas étaient mon plaisir quotidien : de la fin de matinée au dîner. Les moments où je réalise le plus ce changement sont au restaurant, lorsque je commandais un soda pour patienter. Finalement, une fois le plat servi, je n’avais plus vraiment faim, ne terminais jamais mon assiette et gâchais… Désormais, sans sodas, plus de grignotage, je termine toutes mes assiettes.

J’arrive mieux à me passer de sucre

Puisque « le sucre attire le sucre », en réduire la consommation ne peut qu’en diminuer l’envie. En ayant appris à apprécier le naturel dont je ne peux plus me passer, je ne supporte plus l’idée de boire une boisson industrielle. On ne s’en rend peut-être pas compte et pourtant une boisson peut très vite se transformer en « faux ami ». En bouteille ou canette, on la transporte partout et peut donc la consommer n’importe quand. Ce qui représente un apport en sucre fréquent dans la journée, presque « non-stop », surtout lorsque l’on est addict.e. S’habituer à en réduire l’apport ne peut qu’aider à diminuer ses envies de sucre et on apprend à réserver les petits plaisirs aux heures des repas.

Sans soda, j’ai davantage d’énergie 

Adieu les pics de glycémies ! Le pic de glycémie, provoqué lorsque le taux de sucre se déploie rapidement dans le sang, augmente immédiatement l’énergie. Vous me direz que cela est une bonne chose, seulement, les pics de glucose n’apportent qu’un regain d'énergie temporaire. Résultat : un quotidien rythmé par des montées et baisses d’énergies successives. Autant dire qu’en cessant les sodas (qui représentaient alors près de 60% de ma consommation en sucre journalière), j’ai très vite senti une différence.

J’ai remplacé l’industriel par des boissons naturelles

Désormais, pour me faire plaisir, je privilégie les fruits pressés, un verre de lait avec une pointe de sirop d’érable ou de cannelle, en alternative au sucre. C’est délicieux, sucré comme il faut et surtout, naturel.

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